L'Autorité du bassin de la Volta, en collaboration avec l'Organisation météorologique mondiale et le Partenariat mondial de l'Eau en Afrique de l'Ouest ont organisé un atelier régional, les 15 et 16 juin à Ouagadougou, en vue promouvoir les solutions fondées sur la nature (SFN) comme mécanisme de gestion des inondations et des sécheresses pour l'adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta. Comme l’a précisé le ministre burkinabé de l'Eau et de l'Assainissement, Ousmane Nacro, il s’agit d'examiner le contenu des études déjà réalisées et de se familiariser avec la liste rouge des écosystèmes les plus vulnérables et en voie de disparition établie par l'UICN et d'identifier les lignes directrices intégrées sur les zones humides pour promouvoir la durabilité des services écosystémiques. Il a rappelé que le bassin de la Volta subit les affres des inondations et sécheresses avec à la clé des dégâts humains et matériels. "Même si nous ne pouvons pas empêcher les phénomènes hydro-climatiques extrêmes de se produire, notre anticipation concertée peut et doit nous permettre d'atténuer sensiblement ou d'endiguer les divers risques graves encourus par nos populations", renchérit le directeur exécutif de l'ABV, Yaovi Robert Dessouassi. Le chef de programme UICN-Burkina, le Dr Jacques Somda, rappelle que l'UICN a mené une étude diagnostique pour évaluer les écosystèmes du bassin de la Volta.
Le bassin de la Volta est partagé par six pays : le Burkina Faso, le Mali, le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Togo. Le projet VFDM mis en œuvre par le consortium OMM-ABV-GWPAO est financé par le Fonds d'adaptation à hauteur de 7,92 millions de dollars US.
Boukary Bonkoungou, Sidwaya (Ouagadougou) – AllAfrica